Auteur/autrice : admin_asi

  • Journée mondiale des cancers de l’enfant : état des lieux des cancers pédiatriques

    Journée mondiale des cancers de l’enfant : état des lieux des cancers pédiatriques

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    À l’occasion de la Journée mondiale du cancer pédiatrique, il est essentiel de faire le point sur les avancées et les défis qui persistent dans la lutte contre ces maladies graves touchant les enfants et les adolescents. Le rapport « La lutte contre les cancers pédiatriques en France. Enjeux, actions et perspectives », publié par l’Institut National du Cancer (INCa) en 2024, dresse un état des lieux complet sur la situation actuelle et les actions mises en œuvre.

    Des chiffres toujours préoccupants

    Chaque année en France, environ 1 800 enfants de 0 à 14 ans et 440 adolescents de 15 à 17 ans sont diagnostiqués avec un cancer. Ces maladies restent rares mais ont un impact majeur. Les leucémies (28 %), les tumeurs du système nerveux central (27 %) et les lymphomes (11 %) figurent parmi les cancers les plus fréquents.

    Grâce aux avancées médicales, le taux de survie à cinq ans a progressé, atteignant 83 % pour la période 2010-2016, contre 81 % pour 2000-2004. Malgré ces progrès, les cancers pédiatriques restent la deuxième cause de décès après les accidents chez les enfants de plus d’un an.

    Des avancées dans l’organisation des soins et la recherche

    En 2023, la France a créé cinq organisations interrégionales de recours (OIR) en oncologie pédiatrique pour garantir un accès équitable aux traitements et aux soins de support. Un état des lieux des dispositifs pour les adolescents et jeunes adultes (AJA) est en cours pour améliorer leur accès aux soins.

    Depuis 2019, 5 millions d’euros sont consacrés chaque année à la recherche en cancérologie pédiatrique, avec 11 appels à projets financés jusqu’en 2023. En 2023, le Parlement a attribué 20 millions d’euros supplémentaires pour créer un fonds de recherche dédié et trois centres d’excellence.

    Ces avancées permettent de mieux comprendre les causes des cancers pédiatriques, de développer des traitements plus efficaces et moins toxiques, de faciliter l’accès aux médicaments innovants, et enfin, de réduire les séquelles à long terme.

Les défis persistants à relever

Malgré ces efforts, plusieurs défis subsistent :   

  • Un sous-financement chronique de la recherche en oncologie pédiatrique.
  •    

  • Des effets secondaires lourds impactant la qualité de vie des survivants.
  •    

  • Un accès inégal aux soins innovants selon les ressources et les régions.
  • Il y a donc un enjeu majeur concerne le suivi à long terme des enfants guéris, afin d’anticiper et de traiter les séquelles des traitements reçus pendant l’enfance. C’est pourquoi l’Institut Nationale du Cancer a initié en 2024 un projet de structuration d’un dispositif national de suivi.

    En résumé, des progrès significatifs ont été réalisés mais la lutte contre les cancers pédiatriques nécessite un engagement constant. La recherche, l’amélioration des soins et la mobilisation des acteurs de santé restent primordiales pour offrir un avenir meilleur aux jeunes patients.

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  • Les jeunes aidants : un rôle clé à mieux soutenir

    Les jeunes aidants : un rôle clé à mieux soutenir

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    En France, environ 1 jeune sur 10, âgé de 18 à 24 ans, se considère comme aidant, selon la dernière étude de l’OCIRP (2024). Parmi eux, les responsabilités varient, mais l’engagement reste constant : soutenir un proche dépendant, que ce soit un parent, un frère, une sœur ou un grand-parent. Ces jeunes deviennent souvent des ressources indispensables pour leur famille, mais insuffisamment préparées : 27 % des familles aidées déclarent ne pas avoir les moyens de recourir à une aide professionnelle régulière. Ce rôle, à la fois essentiel et méconnu, mérite une attention attentive de la part de la société.

    Qui sont les jeunes aidants ?

    Les jeunes aidants se retrouvent souvent dans l’ombre, jonglant entre études, responsabilités familiales, et vie sociale. 40 % d’entre eux consacrent au moins 10 heures par semaine à cette aide, un investissement qui dépasse largement les capacités habituelles d’un jeune de leur âge.

    Leur aide prend plusieurs formes :

    • 67 % des jeunes aidants assistent leur proche dans des tâches domestiques (cuisine, ménage, courses).
    • 44 % apportent un soutien moral quotidien.
    • 35 % participent activement aux soins médicaux.

    Les conséquences d’un rôle lourd à porter

    Si ce rôle peut être valorisant, il a aussi des répercussions lourdes sur leur quotidien, leur bien-être et leur avenir :

    • Un impact éducatif : Près de 30 % des jeunes aidants déclarent avoir des difficultés à suivre leur scolarité, notamment à cause de l’épuisement ou du manque de temps.
    • Des conséquences professionnelles : Beaucoup se sentent freinés dans leurs ambitions. 48 % estiment que leur rôle d’aidant aura un impact sur leurs opportunités d’emploi futures.
    • Une charge mentale importante : 65 % des jeunes aidants disent ressentir un stress permanent, et 37 % font face à des troubles du sommeil.

    Des initiatives pour les accompagner

    Face à ces constats, il est urgent de mieux reconnaître et accompagner ces jeunes aidants :

    • Développer des structures d’accueil : Les jeunes ont besoin de moments de répit pour se recentrer sur eux-mêmes.
    • Offrir un soutien scolaire et professionnel : Des programmes spécifiques pourraient aider ces jeunes à mieux concilier leur rôle d’aidant avec leurs études ou leur vie professionnelle.
    • Créer des groupes de parole et des espaces d’écoute : Partager leurs expériences avec d’autres jeunes dans la même situation peut considérablement alléger leur charge mentale.
    • Mobiliser les employeurs et les écoles : Des aménagements spécifiques, comme des horaires flexibles ou des congés aidants, pourraient être mis en place.

    L’importance d’une mobilisation collective

    Les jeunes aidants incarnent un soutien invisible mais essentiel dans notre société. Pourtant, ils ne devraient pas porter seuls le poids de leurs responsabilités. En les reconnaissant mieux et en mettant en place des dispositifs adaptés, nous pouvons leur offrir la possibilité de s’épanouir tout en continuant à jouer leur rôle auprès de leurs proches.

    Les chiffres sont clairs : Il est temps d’agir pour eux.

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  • La Danse-Thérapie : un voyage au cœur du corps et de l’esprit… Des experts nous en parlent !

    La Danse-Thérapie : un voyage au cœur du corps et de l’esprit… Des experts nous en parlent !

    [et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » da_disable_devices= »off|off|off » global_colors_info= »{} » da_is_popup= »off » da_exit_intent= »off » da_has_close= »on » da_alt_close= »off » da_dark_close= »off » da_not_modal= »on » da_is_singular= »off » da_with_loader= »off » da_has_shadow= »on »][et_pb_row _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_code _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]

    De nos jours, nul ne peut douter de l’essor des techniques psychocorporelles, parmi lesquelles la danse-thérapie trouve tout à fait sa place dans le traitement de différents troubles et maladies. La danse-thérapie est l’une des quatre grandes disciplines de l’art-thérapie et constitue un précieux outil thérapeutique.

    L’Américan Dance Therapy Association (ADTA) lui donne pour définition « l’utilisation psychothérapeutique du mouvement en tant que processus pour aider un individu à retrouver sa propre unité psychocorporelle ».

    L’objectif est ainsi d’améliorer la santé mentale et physique d’un individu par le mouvement, en faisant de son corps un véritable allié en faveur de son expression personnelle, tout en développant sa flexibilité, son équilibre ou encore sa confiance. Elle est également recommandée dans le traitement de différentes maladies neurodégénératives, cancers, dépressions, etc. Un rapport de l’OMS de 2019 étudiant le lien entre la santé et les arts, a placé la danse comme véritable traitement notamment dans le cas de la maladie de Parkinson. Malgré tout, les études sur ce point sont encore très peu nombreuses et l’utilisation reste pour l’instant timide, comparé à ses bénéfices.

    « La vie est mouvement, la danse universelle. Thérapeutique dans son essence, elle convoque la partie sensible, vivante en chacun de nous. Cette partie désirable et aimable qui fait rayonner avec grâce notre réelle beauté. Notre corps crée de la pensée et la danse est son langage ». Dominique Hautreux, danse-thérapeute et psychologue clinicienne.

    Photo Description

    Tony De Sa Domingues, art-thérapeute exerçant en Haute-Savoie au sein de structures (cliniques, centres médicaux-sociaux) ainsi que Sheherazade Boyer-Tami, danse-thérapeute et directrice générale de l’Institut Rafaël, partagent leur regard et leur expérience professionnelle sur la danse-thérapie :

    Quelle serait votre propre définition de la danse-thérapie ?

    – Tony De Sa Domingues : Pour moi, la danse-thérapie renvoie à « comment je me réapproprie mon corps à travers le mouvement et comment je me permets de mettre en mouvement ce que je n’exprime pas particulièrement par des mots ». Catherine Potel, célèbre psychomotricienne et autrice, évoque très bien que l’on a chacun en nous, dès le plus jeune âge, la capacité à danser mais on finit par la perdre pour différentes raisons comme les codes sociaux. On a tous en nous un enfant qui sait danser. Finalement, la danse-thérapie vient réveiller cette aptitude innée.

    – Sheherazade Boyer-Tami : Il est intéressant de revenir sur ces deux termes, « danse » et « thérapie » qui, associés, surprennent alors même que séparément leur sens se comprend aisément. Il existe aujourd’hui de nombreuses définitions très claires mais ce que j’aime rappeler par dessus tout c’est que la danse est une pratique universelle que l’Homme a toujours connu et qui a toujours été utilisée de façon naturelle et innée. La danse est d’abord née d’un besoin de communiquer et d’entrer en relation avec l’autre. Elle a ensuite été utilisée dans la sphère thérapeutique mais avec un certain retard et dans un premier temps comme outil de communication dans des cas de troubles autistiques. Elle s’est ensuite généralisée. J’aime rappeler ce que n’est pas la danse thérapie : ce n’est pas un cours de danse, ce n’est pas l’apprentissage d’une chorégraphie. À l’Institut Rafaël, on aime définir la danse-thérapie comme « une thérapie non médicamenteuse pour passer d’un corps qui semble trahir à l’expérience d’un corps partenaire ».

    Qu’est-ce que permet de travailler la danse-thérapie ?

    – Tony De Sa Domingues : Selon moi, le terme « thérapie » est insidieux, l’intention première n’est pas vraiment la dimension thérapeutique mais la mise en mouvement, et, grâce à elle, différents points sont travaillés. La confiance en soi, l’image corporelle, l’estime de soi, mais également la place dans le groupe, le lien à l’autre et avec soi. C’est aussi l’écoute, l’empathie, la réflexion sur ses limites et leur expression. Enfin, ce peut-être une façon détournée de travailler l’inclusion, l’acceptation de l’autre et de lever les stigmates. L’avantage de travailler avec le corps c’est qu’il ne triche pas. Il y a une différence entre le début et la fin de la séance : le corps s’ouvre, les bras ne sont plus croisés, le regard est à hauteur humaine et non tourné vers le bas. C’est frappant. Souvent c’est une révélation pour les personnes, la danse leur donne accès à une partie peut-être peu alimentée et vivante d’elles-mêmes. C’est un ensemble d’expérimentations par le corps qui peuvent potentiellement se transposer à d’autres situations. Si on lâche la volonté de résultat, on vient apaiser et transformer ses maux.

    – Sheherazade Boyer-Tami : La danse-thérapie permet la création d’un geste qui représente quelque chose de soi. En effet, elle met en avant des gestes qui ne laissent pas de trace mais plutôt une impression de soi qu’on vient ensuite interroger. Le moi danseur agit et crée, sans la maladie, cela lui permet de prendre conscience de sa capacité d’action et de créativité. C’est à ce moment-là que vient l’aspect thérapeutique. En médecine intégrative (la médecine intégrative associe les traitements médicaux conventionnels à des pratiques complémentaires validées scientifiquement, en adoptant une approche centrée sur le patient et une vision pluridisciplinaire), la danse-thérapie est recommandée par les coordinatrices et les médecins pour améliorer l’image de soi, pour apaiser anxiété et sentiment d’isolement et enfin pour lutter contre la fatigue et réactiver l’élan vital de la personne. En effet, dans le cas des femmes touchées par le cancer du sein, la chimiothérapie rend très difficile le rapport au corps ; l’image est mise à rude épreuve en raison des effets indésirables du traitement. L’idée à travers la pratique de la danse-thérapie est de se rapprocher du corps et de se le réapproprier. C’est absolument nécessaire pour accéder à toutes ses ressources et cela permet une meilleure adhésion au traitement.

    L’effet est psychologique mais également physiologique puisque la libération d’un certain nombre d’hormones (endorphine, dopamine, sérotonine…) vient minimiser les impacts négatifs de l’état pathologique de la personne. L’Institut Rafael a réalisé des études mettant en avant des effets remarquables après le parcours de soin personnalisé,

    La danse-thérapie est-elle accessible à tous ? Y a-t-il un profil type ?

    – Tony De Sa Domingues : Il n’y a pas de profil type, la danse-thérapie est accessible à tous puisque nous avons tous cette aptitude innée. Cela peut être plus complexe peut-être dans des pathologies psychiatriques comme la schizophrénie, là où l’enveloppe corporelle est difficile à ressentir.

    – Sheherazade Boyer-Tami : J’identifie deux types de profil :D’abord un public qui va bien mais qui souhaite aller mieux : dans ce cas on entre dans le champ du développement personnel et même de la prévention : comment préserver sa santé grâce à la danse-thérapie.Le deuxième public concerne des patients touchés par des pathologies, chroniques ou non, des maladies mentales (dépressions, addictions…) mais également des personnes touchées par des problématiques de mobilité comme la maladie de Parkinson.Notons que pour les personnes touchées par le cancer et les maladies chroniques, la prescription est moins évidente en France contrairement à d’autres pays comme les USA. L’institut Rafael est précurseur en la matière.

    Est-ce qu’une fréquence particulière est préconisée ?

    – Tony De Sa Domingues : Il n’y a pas de réponse ferme et définitive. Tout dépend du cadre, si l’on pratique à l’extérieur ou dans une clinique. Le mieux reste tout de même de faire plusieurs séances pour sentir des effets positifs à long terme. En même temps, dès la première séance il est possible d’en ressentir tous les bénéfices, cela parce que la danse est opérante au quotidien au-delà d’une séance d’art-thérapie.

    – Sheherazade Boyer-Tami : Bien que des effets positifs se constatent après une seule séance, à l’Institut on préconise un cycle de six séances, une fois par semaine, qui viennent appuyer l’objectif thérapeutique fixé lors d’un entretien préalable.Au-delà de la fréquence, on prend garde à organiser la séance en trois temps distincts : un temps de relaxation puis un temps de mise en mouvement et de création et enfin un retour à soi et la mise en mots de la séance.

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  • Article sans titre 1167

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    En tant que Délégué Général de l’association Les Liens du Coeur, vous accompagnez les enfants atteints de malformations cardiaques et leurs familles. Votre association offre un accompagnement permettant une prise en charge complète et transversale des patients.

    L’ASI ayant soutenu votre association en 2023, merci de nous accorder cet entretien pour partager vos actions et les enjeux de votre association avec nos lecteurs.

    Présentez-nous, en quelques mots, l’association et son fonctionnement ?

    Créée en 1994, à l’initiative du Pr Choussat – alors Dr en médecine, cardiologue, professeur et chef du service des cardiopathies congénitales de l’Hôpital Haut-Lévêque du CHU de Bordeaux, l’association Les Liens du Cœur est la 1ère organisation à être localisée directement au sein du service de chirurgie cardiaque pédiatrique.

    Cette proximité unique permet une relation directe avec les bénéficiaires, sans intermédiaire. Parents, enfants, mais aussi soignants, peuvent proposer, suggérer et organiser des actions aux côtés des membres de l’association constamment présents dans l’unité.

    Aujourd’hui, Les Liens du Cœur compte 40 bénévoles qui assurent un accompagnement quotidien et une véritable présence pour les familles et le personnel soignant.

    Pouvez-vous nous indiquer quelques données sur ce service de chirurgie cardiaque ?

    Chaque année, le service réalise :

    • 1000 opérations, dont 400 à cœur ouvert
    • 2 chirurgiens spécialisés
    • 100 employés impliqués
    • 800 familles concernées par des problèmes cardiaques pédiatriques. La malformation cardiaque reste la pathologie congénitale la plus fréquente.

    Ce service a également réalisé la première greffe de cœur artificiel.

    Quelles sont les ressources financières de l’association ?

    Notre budget annuel s’élève à 300 000 €, répartis entre 150 000 € de mécénat privé et 150 000 € de dons publics.

    Avez-vous des exemples de projet réalisés récemment ?

    Oui, certains souhaits ont pu être réalisés :

    • Grâce à une somme de 5 000 €, un distributeur d’histoires a pu être installé.
    • La salle d’échographie a été décorée grâce à une levée de fonds de 3 000 €.
    • Quant au soutien du groupe ANPF-ASI en 2023, il a permis la mise en place d’un module “sport santé” au sein de l’unité.

    Cette initiative permet aux parents et aux accompagnants de comprendre l’importance de l’activité physique, même pour les enfants souffrant de fragilité cardiaque. Ces activités peuvent avoir lieu dans les couloirs du service, dans une salle dédiée, ou même en extérieur, en fonction des conditions et des paramètres médicaux.

    Quels sont les futurs projets des Liens du Cœur ?

    L’association Les Liens du Cœur lance la construction d’une Maison d’Accueil des Patients et des Familles sur le site de l’Hôpital Haut-Lévêque à Pessac. Ce projet répond à un besoin urgent : offrir un hébergement proche des patients, en particulier ceux vivant loin du CHU, afin de faciliter la présence des familles auprès de leurs enfants hospitalisés.

    Ce projet, estimé à 7 millions d’euros, bénéficie déjà d’1,5 million d’euros. L’association lance une campagne de crowdfunding pour collecter les fonds nécessaires à sa réalisation et fédérer les énergies autour de cette initiative régionale.

    En image, le projet de Maison des Familles porté par l’association Les Liens du Coeur : cliquez ici Lien vers la page LinkedIn du Fonds de dotation ASI : cliquez ici

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  • Journée mondiale de lutte contre le SIDA : l’avancée de la recherche contre le VIH

    Journée mondiale de lutte contre le SIDA : l’avancée de la recherche contre le VIH

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    À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er décembre, il est essentiel de faire un point sur l’état de la recherche contre le VIH. Malgré les défis persistants, les progrès scientifiques réalisés ces dernières années offrent de nouvelles perspectives pour la lutte contre cette épidémie mondiale. Des traitements de plus en plus efficaces et accessibles, des recherches innovantes pour un vaccin préventif, ainsi que des stratégies de prévention renforcées sont au cœur des efforts pour endiguer la propagation du VIH.

    Des traitements antirétroviraux plus accessibles et plus efficaces

    Les traitements antirétroviraux (TAR) ont transformé la prise en charge du VIH depuis leur introduction dans les années 1990. Aujourd’hui, ces médicaments permettent aux personnes vivant avec le VIH de mener une vie quasi normale, en réduisant la charge virale à un niveau indétectable. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’un accès universel aux TAR pourrait permettre de prévenir plus de 10 millions de nouvelles infections dans les 15 prochaines années. Lire l’étude de l’OMS.

    De plus, les traitements sont devenus plus simples et mieux tolérés. De nouvelles formulations de médicaments combinent plusieurs principes actifs dans une seule prise quotidienne, ce qui améliore l’adhésion au traitement. En outre, des options de traitement par injection mensuelle, comme celles développées par ViiV Healthcare avec le Cabenuva, sont désormais disponibles, ce qui offre une alternative pour les patients qui ont des difficultés avec les prises quotidiennes. En savoir plus sur Cabenuva.

    Vers un vaccin contre le VIH : des avancées prometteuses

    L’une des grandes priorités de la recherche est la mise au point d’un vaccin efficace contre le VIH. Après plusieurs décennies de tentatives infructueuses, des progrès significatifs ont été réalisés en 2024. L’étude récente menée par l’Institut de Recherche sur les Vaccins en France a donné des résultats encourageants pour un vaccin préventif utilisant une nouvelle technologie. Ce vaccin repose sur une approche innovante, activant une réponse immunitaire spécifique contre le VIH chez des volontaires sains. Lire les résultats de l’étude sur le vaccin préventif.

    Les recherches se multiplient également sur d’autres pistes, comme les anticorps monoclonaux qui ont montré des effets prometteurs dans la prévention de l’infection et dans le traitement de la maladie. Ces découvertes ouvrent de nouvelles voies pour un contrôle plus précis et plus efficace du VIH, avec l’objectif à terme d’éradiquer le virus.

    La prévention : un axe stratégique pour stopper la transmission

    Outre les traitements et les recherches sur le vaccin, la prévention reste un pilier fondamental dans la lutte contre le VIH. La prophylaxie pré-exposition (PrEP) est l’un des outils les plus importants pour prévenir l’infection chez les populations à risque. En prenant un traitement antirétroviral avant une exposition potentielle au virus, la PrEP réduit de manière significative le risque de transmission du VIH. Des études ont montré que lorsqu’elle est utilisée correctement, la PrEP peut réduire le risque d’infection de plus de 90 %. Lire sur la PrEP.

    La mise à disposition de la PrEP dans de nombreux pays est un progrès considérable. Bien que des défis demeurent en termes d’accessibilité et d’adhésion au traitement, l’OMS recommande désormais la PrEP comme stratégie de prévention clé pour les personnes exposées à un risque élevé de contracter le VIH. Consulter les recommandations de l’OMS sur la PrEP.

    Un futur avec moins de VIH, mais des défis demeurent

    La recherche contre le VIH a fait des avancées impressionnantes ces dernières années. Les traitements actuels permettent une gestion efficace du VIH, et les recherches sur un vaccin sont plus prometteuses que jamais. Cependant, malgré ces progrès, la lutte contre le VIH reste complexe et nécessite une mobilisation continue à tous les niveaux. Un accès équitable aux soins, une prévention renforcée et une recherche soutenue sont des éléments clés pour espérer un futur où le VIH ne représente plus une menace de santé publique mondiale.

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  • Climat et santé : comment le réchauffement climatique favorise la propagation de la dengue

    Climat et santé : comment le réchauffement climatique favorise la propagation de la dengue

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    Le réchauffement climatique ne se limite pas à des hausses de température ou à des phénomènes météorologiques extrêmes ; il a également des répercussions directes sur notre santé. Un exemple frappant est la propagation de la dengue, une maladie tropicale transmise par les moustiques, qui gagne du terrain dans des régions auparavant épargnées.

    Traditio­nnellement confinée aux zones tropicales, la dengue est désormais présente dans plus de 100 pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 390 millions de personnes sont infectées chaque année, dont 96 millions présentent des symptômes. Cette expansion géographique est en partie attribuée au réchauffement climatique, qui crée des conditions propices à la prolifération des moustiques vecteurs, notamment Aedes aegypti et Aedes albopictus.

    L’impact du réchauffement climatique sur la propagation de la dengue

    Une étude publiée en novembre 2024 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences a révélé que près de 19 % des cas actuels de dengue dans le monde sont liés au réchauffement climatique. L’augmentation des températures et des précipitations favorise la reproduction des moustiques et étend leur aire de répartition. En France métropolitaine, le moustique-tigre (Aedes albopictus) est désormais implanté dans 71 départements, augmentant le risque de transmission de la dengue.

    Les projections sont préoccupantes : d’ici 2050, plus de 257 millions de personnes supplémentaires pourraient vivre dans des zones où l’incidence de la dengue pourrait doubler. Cette tendance est exacerbée par l’urbanisation rapide, les voyages internationaux et la mondialisation, qui facilitent la dispersion des moustiques et des virus.

    Initiatives innovantes pour freiner l’expansion de la dengue

    Face à cette menace croissante, des solutions innovantes émergent, comme l’introduction de moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia. Naturellement présente chez certains insectes, cette bactérie bloque la transmission du virus de la dengue lors des piqûres.

    Les résultats sont prometteurs : à Rio de Janeiro et Niterói, au Brésil, cette méthode a permis de réduire les cas de dengue de 90 %, même pendant des épidémies importantes, selon les données du World Mosquito Program. En complément, d’autres approches sont explorées, comme la gestion des eaux stagnantes – foyers de reproduction des moustiques – ou encore des moustiques génétiquement modifiés pour limiter leur population.

    Ces initiatives, soutenues par des institutions comme l’Institut Pasteur, montrent qu’il est possible d’agir efficacement. Elles rappellent aussi l’importance de mobiliser la science, les politiques publiques et les citoyens pour relever les défis sanitaires liés au réchauffement climatique.

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    Conclusion : Un enjeu global et environnemental

    En fin de compte, la propagation de la dengue en raison du réchauffement climatique met en lumière un problème de santé environnementale de plus en plus pressant. Il est crucial de prendre des mesures globales et coordonnées pour limiter cette expansion et protéger les populations vulnérables. Mobiliser la science et les politiques publiques à travers des initiatives innovantes peut freiner l’impact de ce phénomène.

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  • Les antibiotiques chez les enfants : quand sont-ils vraiment nécessaires ?

    Les antibiotiques chez les enfants : quand sont-ils vraiment nécessaires ?

    [et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » da_disable_devices= »off|off|off » global_colors_info= »{} » da_is_popup= »off » da_exit_intent= »off » da_has_close= »on » da_alt_close= »off » da_dark_close= »off » da_not_modal= »on » da_is_singular= »off » da_with_loader= »off » da_has_shadow= »on »][et_pb_row _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_code _builder_version= »4.27.2″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »] Les antibiotiques chez les enfants : quand sont-ils vraiment nécessaires ?

    À l’occasion de la Semaine du Bon Usage des Antibiotiques, il est essentiel de rappeler l’importance d’un usage responsable de ces médicaments, particulièrement chez les enfants. Alors que ces traitements sont parfois nécessaires, ils sont trop souvent prescrits à tort. Ce phénomène peut entraîner une résistance des bactéries, rendant certains antibiotiques inefficaces au fil du temps.

    Les antibiotiques : pourquoi sont-ils utilisés chez les enfants ?

    Les antibiotiques sont utilisés pour traiter les infections bactériennes. Chez les enfants, ils sont souvent prescrits pour des maladies courantes comme les otites, les angines, ou encore les infections urinaires. Toutefois, ces traitements ne sont efficaces que contre les infections bactériennes, et non contre les infections virales, comme les rhumes ou la grippe.

    Le problème survient lorsque ces médicaments sont utilisés à tort. Par exemple, de nombreuses infections respiratoires chez les enfants, bien qu’ennuyeuses, sont d’origine virale et ne nécessitent pas de traitement antibiotique. La prescription inutile d’antibiotiques contribue à la montée de l’antibiorésistance.

    Quels sont les risques d’une utilisation excessive des antibiotiques ?

    L’utilisation excessive d’antibiotiques peut entraîner une résistance des bactéries aux traitements. Cela signifie qu’au fil du temps, certains antibiotiques ne seront plus efficaces pour traiter des infections bactériennes. Cette situation peut entraîner des infections plus graves, plus longues à guérir, et plus difficiles à traiter.

    Selon une étude menée par Santé publique France, environ 30 % des prescriptions d’antibiotiques sont inappropriées. Cela montre l’ampleur du problème. Chaque fois qu’un antibiotique est prescrit de manière non justifiée, on contribue à affaiblir son efficacité future.

    Limiter l’usage des antibiotiques est crucial pour préserver leur efficacité à long terme. En n’en prescrivant que lorsque cela est strictement nécessaire, nous contribuons à lutter contre l’antibiorésistance. Cette démarche est essentielle non seulement pour la santé des enfants d’aujourd’hui, mais aussi pour protéger les générations futures contre des infections difficilement traitables.

    Comment protéger les enfants tout en prévenant l’antibiorésistance ?

    La prévention reste l’un des moyens les plus efficaces pour réduire la prescription d’antibiotiques. Pour les parents, il est important de consulter un professionnel de santé qui saura diagnostiquer avec précision la cause de l’infection de l’enfant et décider si un antibiotique est nécessaire. De plus, le respect des consignes médicales et des bonnes pratiques, comme la bonne hygiène des mains, reste essentiel.

    L’éducation sur le bon usage des antibiotiques est primordiale pour éviter les prescriptions excessives. L’OMS et de nombreuses associations médicales s’accordent à dire que la sensibilisation à la résistance antimicrobienne est un enjeu mondial majeur.

    Conclusion : un enjeu pour la santé publique

    En définitive, bien que les antibiotiques soient des outils précieux pour lutter contre certaines infections, leur utilisation doit être limitée et strictement encadrée. Il est primordial de ne pas céder à la tentation d’un traitement systématique, mais de prendre en compte les spécificités de chaque situation. En limitant leur usage, nous faisons un investissement pour l’avenir, en garantissant des traitements efficaces pour les infections futures.

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  • Mois sans tabac : quand l’arrêt du tabac encourage la régénération cellulaire

    Mois sans tabac : quand l’arrêt du tabac encourage la régénération cellulaire

    [et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.24.3″ _module_preset= »default » da_disable_devices= »off|off|off » global_colors_info= »{} » da_is_popup= »off » da_exit_intent= »off » da_has_close= »on » da_alt_close= »off » da_dark_close= »off » da_not_modal= »on » da_is_singular= »off » da_with_loader= »off » da_has_shadow= »on »][et_pb_row _builder_version= »4.24.3″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.24.3″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_code _builder_version= »4.24.3″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »]

    Chaque année, le Mois sans tabac encourage de nombreuses personnes à envisager sérieusement l’arrêt du tabac. Une étude récente offre une motivation supplémentaire en démontrant que, même après des années de tabagisme, le corps peut enclencher des processus de guérison étonnants ! Parmi les plus notables, la régénération de certaines cellules pourrait ouvrir la voie à un retour progressif de la santé pulmonaire. Cet article fait le point sur les mécanismes de régénération cellulaire liés à l’arrêt du tabac et la façon dont ils se mettent en place.

    Comprendre les dommages pulmonaires causés par le tabac

    Le tabagisme endommage progressivement les cellules pulmonaires en introduisant une multitude de substances toxiques dans le système respiratoire, dont les principaux agents sont la nicotine, le goudron, et les substances cancérigènes présentes dans la fumée de cigarette. Ces substances altèrent la structure des cellules des voies respiratoires et des poumons, favorisant les mutations cellulaires qui conduisent à des maladies graves, dont le cancer. En parallèle, elles empêchent la bonne fonction de nettoyage des cellules ciliées, réduisant ainsi la capacité des poumons à se débarrasser des particules toxiques et à se régénérer.

    La régénération cellulaire est encouragée par l’arrêt du tabac

    Selon une étude majeure menée en 2020 par Peter J. Campbell et ses collègues à l’Institut Sanger, au Royaume-Uni, et publiée dans la revue Nature (Campbell et al., 2020), les cellules pulmonaires de certains ex-fumeurs peuvent retrouver une forme de normalité après l’arrêt du tabac. L’équipe a découvert que les cellules souches pulmonaires, souvent épargnées par les mutations cancérigènes dues au tabac, possèdent une capacité à proliférer et à se substituer aux cellules endommagées.

    Les chercheurs ont analysé des échantillons pulmonaires de plus de 30 patients, fumeurs, non-fumeurs, et ex-fumeurs, et ont observé qu’après l’arrêt du tabac, les cellules pulmonaires en bonne santé recommençaient à se développer et à remplacer les cellules endommagées. Ce phénomène démontre la plasticité et la résilience des poumons, même après des années de consommation de tabac.

    Ces observations sont encourageantes pour tous ceux qui envisagent l’arrêt, car elles montrent que le corps est en mesure de réparer certains dégâts, bien qu’une récupération complète puisse prendre plusieurs années et ne soit pas garantie pour chaque individu.

    Les étapes de la guérison cellulaire des poumons après le sevrage tabagique
    Lorsqu’un individu cesse de fumer, plusieurs étapes de guérison et de régénération cellulaire s’amorcent dans les poumons :

    • Dès les premières heures : Le niveau de monoxyde de carbone diminue, ce qui permet une meilleure oxygénation des cellules.
    • Après quelques semaines : Les cellules ciliées, qui aident à éliminer les impuretés des voies respiratoires, retrouvent leur fonction de manière progressive.
    • Après quelques mois à quelques années : Les cellules souches saines commencent à remplacer les cellules endommagées. Selon l’étude de Campbell (2020), ce processus de régénération est d’autant plus efficace si l’arrêt intervient avant l’apparition de maladies graves comme le cancer du poumon.

    Pourquoi arrêter aujourd’hui est important pour demain

    Ces recherches révèlent des informations essentielles : même après des années de tabagisme, le corps humain peut enclencher un processus de guérison. En arrêtant de fumer, les fumeurs offrent à leur corps l’opportunité de se régénérer partiellement. Le Mois sans tabac est l’occasion idéale de lancer ce processus, en donnant à votre organisme les meilleures chances de récupération.

    L’arrêt du tabac reste cependant une démarche difficile pour beaucoup, d’où l’importance de l’accompagnement. Des outils comme les consultations en tabacologie, les substituts nicotiniques ou encore les groupes de soutien peuvent faire une grande différence dans le succès de la démarche.

    N’hésitez pas à consulter le site https://mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr/ et à demander de l’aide à des professionnels de santé.

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  • Contamination du thon au mercure : un enjeu de santé environnementale

    Contamination du thon au mercure : un enjeu de santé environnementale

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    Une récente étude de l’association Bloom a mis en lumière un dépassement préoccupant des normes de mercure dans des échantillons de thon en conserve.

    Qu’est-ce que le mercure ?

    Le mercure est un métal lourd qui peut se présenter sous plusieurs formes, certaines plus dangereuses que d’autres. Sa toxicité dépend de la forme chimique, de la façon dont on y est exposé (par ingestion, inhalation, ou contact) et de la durée de l’exposition.

    Le mercure, relâché dans l’environnement principalement par les activités industrielles, l’exploitation minière et la combustion de combustibles fossiles, subit un processus de bioaccumulation dans les écosystèmes marins. Une fois dans l’eau, il se transforme en méthylmercure, une forme hautement toxique. Les petits poissons absorbent ce méthylmercure, qui est ensuite transféré aux prédateurs plus gros, comme le thon, à mesure qu’ils sont consommés. Ce phénomène entraîne des concentrations de mercure de plus en plus élevées dans les tissus des poissons au sommet de la chaîne alimentaire.

    Le constat d’un dépassement des normes inquiétant

    En analysant près de 150 échantillons provenant de 15 supermarchés européens, il a été constaté qu’environ 10 % des boîtes de thon contenaient des niveaux de mercure supérieurs à la norme de 1 milligramme par kilo (mg/kg) fixée par l’Union européenne via l’EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments). Les résultats de l’étude montrent par ailleurs que certains types de thon, comme le thon rouge et le thon albacore, sont particulièrement touchés par cette contamination.Cette situation interpelle non seulement sur la sécurité alimentaire, mais aussi sur des enjeux plus larges liés à la santé environnementale.

    Pour les consommateurs humains, cela signifie un risque accru d’exposition à des niveaux dangereux de mercure, ce qui peut entraîner de graves problèmes de santé. De plus, cette bioaccumulation perturbe les écosystèmes marins, affectant la biodiversité et la durabilité des ressources halieutiques.

    Un enjeu de santé publique

    Selon une étude de Santé Publique France publiée en juillet 2021, il est particulièrement inquiétant pour la santé des groupes vulnérables, comme les femmes enceintes et les jeunes enfants. L’exposition au mercure organique, notamment au méthylmercure, peut causer des problèmes neurologiques graves, comme des troubles de la vision, des problèmes d’élocution et des difficultés d’apprentissage chez les enfants. De plus, le méthylmercure est classé comme cancérogène potentiel, surtout en lien avec le cancer du rein.

    Déficits cognitifs : une étude menée par le Harvard School of Public Health en 2016 a établi un lien entre des niveaux élevés de mercure dans le sang maternel et les performances intellectuelles chez les enfants avec une diminution significative des scores de QI. Les enfants exposés au mercure in utero sont davantage exposés à des retards dans leur développement cognitif, influant sur leurs capacités d’apprentissage tout au long de leur vie.

    Troubles de la coordination : selon l’Organisation Mondiale de la Santé , l’exposition au méthylmercure est corrélée à des troubles de la coordination motrice. Cela peut se traduire par des difficultés à réaliser des mouvements précis, posant des défis tant pour le développement moteur des enfants que pour leur intégration sociale et scolaire.

    Comportement et émotion : une étude publiée dans le Journal of Pediatrics en 2018 a révélé que l’exposition au mercure in utero était associée à des problèmes comportementaux chez les enfants tels que l’hyperactivité ou troubles d’anxiété, avec un impact donc sur la vie sociale et l’apprentissage.

    Informer le grand public en guise de prévention

    Il est essentiel d’informer le public de cet enjeu de contamination du thon, et plus largement des poissons prédateurs afin que chacun puisse raisonner sa consommation et diminuer son exposition, notamment pour les populations à risques.

    La mise en place de normes plus strictes pour le thon ont été réclamées par les associations de plaidoyer et de défense de l’environnement afin de préserver l’homme au sommet de la chaîne alimentaire.

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  • Lancement de l’enquête Albane : observer l’impact de l’environnement sur la santé des français

    Lancement de l’enquête Albane : observer l’impact de l’environnement sur la santé des français

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    Le 16 septembre 2024, Santé publique France et l’Anses ont lancé la première phase de l’enquête Albane, un programme ambitieux visant à mieux comprendre les liens entre environnement, alimentation et santé publique. Ce projet inédit répond à la nécessité de surveiller de près l’exposition de la population française aux substances chimiques, afin de mieux appréhender leurs effets sur les maladies chroniques comme le diabète, l’obésité ou les troubles respiratoires.

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    Objectifs et méthodologie de l’enquête

    L’enquête Albane a pour mission de collecter des données détaillées sur plusieurs aspects clés de la santé des Français. Portée par deux grandes institutions de la santé publique, elle se concentre sur :

    • Biosurveillance des substances chimiques : mesurer la présence de pesticides, plastifiants, composés perfluorés (PFAS), et autres substances dans l’organisme humain.
    • Évaluation des habitudes alimentaires, activité physique et sédentarité : facteurs déterminants dans la prévention des maladies chroniques.
    • Détection des maladies sous-diagnostiquées : identifier des conditions comme l’hypertension, les troubles respiratoires et métaboliques.

    La première phase de l’enquête, menée en Île-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, concerne 400 participants (adultes et enfants). Elle teste les méthodes avant un déploiement national prévu pour 2025. Les participants passeront des questionnaires, des examens médicaux et des prélèvements biologiques.

    Une étude pour la santé environnementale et ses facteurs de risque

    L’enquête Albane s’inscrit dans une logique de surveillance environnementale continue, face aux préoccupations croissantes concernant l’impact des substances chimiques sur la santé. Les résultats préliminaires permettront de mieux comprendre les risques environnementaux pour la population.

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    Des substances comme les perturbateurs endocriniens (bisphénols, phtalates) sont étudiées pour leur rôle dans l’apparition de cancers, troubles hormonaux et métaboliques. Les composés perfluorés (PFAS) présents dans l’air, l’eau et certains emballages alimentaires sont également suspectés de contribuer à des maladies graves, rendant cette enquête essentielle pour comprendre leur répercussion réelle.

    Utilité pour la mise en place de solutions long terme

    Les résultats obtenus orienteront les futures politiques de santé publique et suivront l’évolution des comportements face aux expositions chimiques. L’étude sera reproduite sur des cycles de deux ans pour mesurer les progrès en matière de prévention, en comparaison avec d’autres pays comme l’Allemagne, le Canada ou les États-Unis.

    Albane marque un tournant dans la compréhension des interactions entre environnement, nutrition et maladies chroniques. Ces informations permettront de renforcer la prévention, améliorer la gestion des risques liés à l’exposition chimique et soutenir les efforts pour un environnement plus sain.

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