Catégorie : Articles scientifiques

  • Hypnose et cancer

    Hypnose et cancer

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    Hypnose et cancer

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    L’hypnose dans son contexte historique

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    De Messmer à Erikson, l’hypnose est aujourd’hui de plus en plus présente dans notre vie.

    L’hypnose existe depuis l’aube de l’humanité à chaque extrémité du globe : de la Grèce antique jusqu’à son utilisation par des Druides ou des maîtres indous faisant appel à des techniques verbales et non verbales.

    Au 18ème siècle elle fut étudiée par J.M Charcot, H. Bernheim notamment pour traiter des atteintes psychiques comme celle que l’on qualifiait à l’époque d’ « hystérie »

    L’ère de l’hypnose contemporaine débuta avec Milton Erickson, comme un outil donné à la personne pour potentialiser les ressources positives présentes dans son inconscient. Il dit « c’est un état de conscience dans lequel vous présentez à votre sujet une communication avec une compréhension et des idées, afin de lui permettre d’utiliser cette compréhension et ces idées à l’intérieur de son propre répertoire d’apprentissage1 ».

    Au 20ème siècle F.Roustang définit l’hypnose comme « un état de vieille paradoxal, un phénomène naturel et actif où il y a une augmentation du contrôle de soi et non une perte2 ».

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    L’hypnose en pratique 

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    L’hypnose se situe entre la raison scientifique et l’imagination artistique.

    Elle trouve sa place pleinement dans ce que l’on appelle la relation thérapeutique, que l’on décrit aussi comme une alliance thérapeutique au cours de laquelle le thérapeute est investi totalement dans la relation et vit intensément la situation de thérapie.

    « …la relation thérapeutique se construit sur un terrain riche d’observations. Elle s’établit à partir d’un objectif implicite ou clairement posé qui fait entrer dans une coopération : nous allons ensemble dans la même direction[…..] En effet, nous sommes sans rivalité, dans un climat relationnel qui autorise la confiance dans ses propres compétences. Compétences du patient et compétences du thérapeute »3.

    L’hypnose est une technique naturelle et spontanée.

    On ne doit pas confondre l’hypnose médicale et l’hypnose de spectacle : l’une est pratiquée par des professionnels de santé et l’autre est pratiquée par un hypnotiseur. Il faut aussi distinguer les hypnothérapeutes qui pratiquent l’hypnothérapie, à visée curative comme outil pour surmonter une addiction ou dans le cadre d’une cure psychanalytique par exemple.

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    Cet outil a une vraie densité scientifique, ce n’est pas une croyance et il y a aujourd’hui des études qui montrent son effectivité.

    Cette aptitude naturelle de « rêverie » et de relaxation, nous la connaissons déjà et elle se produit régulièrement dans notre quotidien. Par exemple lorsque nous conduisons et que nous arrivons à notre lieu de travail sans nous rendre compte du trajet que nous avons emprunté.

    De même, les enfants se mettent très spontanément en hypnose lorsqu’on les voit rêvasser en se disant qu’ils sont ailleurs.

    Cette technique est maintenant rentrée dans les blocs opératoires pour diminuer les doses d’anesthésiants ou encore dans les cabinets dentaires. Le professionnel de santé va créer une alliance thérapeutique avec son patient en toute bienveillance contrairement à l’hypnose de spectacle où l’hypnotiseur impose sa volonté.

    Il existe une hypnose conversationnelle où le thérapeute adapte son discours et son attitude pour amener son patient à un état de réceptivité et de collaboration positive, et une hypnose dite plus formelle, qui correspond à un outil qui amène le patient en transe pour recruter ses ressources internes.

    Le thérapeute permet de créer les conditions pour rentrer dans cet état naturel de dissociation sans donner d’ordre mais en passant par des suggestions. Pour arriver à cet état modifié de conscience, il va tout d’abord pratiquer une induction sur son patient grâce aux différents canaux sensoriels : visuel, auditif, kinesthésique (sensations du corps), olfactif, et gustatif (VAKOG), et /ou au travers d’une focalisation sur un point fixe ou sur la respiration par exemple.

    L’induction va donc être pratiquée au travers de la parole du thérapeute qui est lente et très calme, associée à une posture où la communication non verbale va avoir une grande importance : une respiration accordée à celle du patient, ou une position des mains en miroir par rapport à celle du patient…

    Lorsque le patient est dissocié par rapport au monde extérieur ou par rapport à une partie de son corps il est focalisé sur ses stimuli internes et peut s’ouvrir à ses propres ressources personnelles afin d’amorcer un changement. Il est alors en capacité de prendre du recul par rapport à ses problèmes pour mieux les visualiser et mieux les dépasser grâce à l’émergence d’images, d’expressions et de solutions.

    L’hypnose permet ainsi de surpasser certaines angoisses, des dépendances comme le tabac ou encore de dissocier une partie douloureuse par rapport à l’ensemble de son corps. Tout en étant guidé par le thérapeute le patient est donc conscient pendant sa séance et garde des souvenirs, mais a accès à des parties de son inconscient qui n’arrivent pas à s’exprimer. Il peut sortir de la séance d’hypnose quand il le souhaite. En revanche, les repères spatio-temporels sont en distorsion et le tonus musculaire est modifié ainsi que le jugement et la perception.

    Un ancrage et une suggestion post hypnotique vont être proposés pendant la transe afin que le patient puisse retrouver cet état (par exemple de bien être), suite à la séance.

    Et pour finir la séance d’hypnose le patient est ramené « ici et maintenant » par réassociation et retrouve donc un état de conscience et de sensorialité ordinaire.

    Le thérapeute va fréquemment proposer au patient d’acquérir la possibilité d’intégrer dans son arsenal thérapeutique l’autohypnose afin d’être autonome et lui permettre de retrouver seul et rapidement un état de dissociation maîtrisé.

    En conclusion de ce chapitre d’ouverture à l’hypnose, on admet couramment aujourd’hui qu’un rapprochement entre l’hypnose et les techniques cognitivo-comportementales (TCC) est possible et même indispensable dans une démarche thérapeutique et d’accompagnement des patients :

    « Aussi, il est assez compréhensible de voir actuellement un rapproché assez net entre l’hypnose ericksonienne et les pratiques cognitivo-comportementales, dont le but est souvent la mise en place de protocoles très cadrés afin de prendre en charge tel ou tel trouble, par exemple une phobie dentaire. Ces pratiques axent beaucoup autour de la dynamique entre croyances, émotions et comportement. Ces ingrédients se retrouvant également impliquées dans les thérapies par hypnose, une alliance est possible »4.

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    Et le cerveau dans tout ça ?

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    Grâce à l’IRM, on a pu remarquer que durant l’état hypnotique l’activité cérébrale est modifiée. L’équipe de recherche de Marie-Elisabeth Faymonville a comparé le débit sanguin de structures cérébrales chez des patients amenés à se souvenir d’un moment particulier à l’état d’éveil puis sous hypnose. L’activité cérébrale est plus élevée sous hypnose notamment au niveau des régions pariétales, le siège de la vue et des régions occipitales 5. Cela signifie qu’ils vivent la situation en la voyant et la ressentant vraiment. Les circuits qui s’activent sont les mêmes que ceux de l’action. Il y a un écho du réel de l’action sans l’avoir réalisée physiquement. Ils ont donc l’impression de revivre cette expérience.

    L’activation du cortex cingulaire antérieur diminue et entraine une perte de contact avec tout ce qui n’est pas au centre de l’attention et donc le monde extérieur. 

    De plus, d’autres structures telles que le cortex préfrontal dorsolatéral et le cortex cingulaire postérieur ont une activité réduite. Cela implique un détachement vis-à-vis de soi-même et de ses propres actions. En revanche, les connexions entre l’insula (sensations corporelles intérieures) et le cortex préfrontal dorsolatéral (contrôle exécutif) s’accroissent et ainsi on s’aperçoit que l’attention se porte sur les sensations internes et les émotions.

    Ainsi « ces changements dans l’activité neurale sous-tendent une attention focalisée, un contrôle somatique et émotionnel amélioré et une moindre conscience de soi, qui sont caractéristiques à l’hypnose »6.

    L’hypnose est loin d’être de la magie. Cet outil permet donc aux professionnels de santé de compléter leur pratique tout en restant dans leurs champs de compétences et en adéquation avec leur capacité d’expertise.

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    Le projet HYPNO-AJA : l’accès à l’hypnose pour les adolescents et jeunes adultes

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    Maryne Durieupeyroux, infirmière à l’institut Bergonié de Bordeaux, l’utilise notamment auprès d’adolescents atteints de sarcomes des tissus mous et osseux, afin de diminuer leur anxiété et la douleur.

    Par sa persévérance, elle introduit dans sa pratique l’outil de l’hypnose après avoir obtenu un Diplôme Universitaire d’Hypnose médicale à l’université de Bordeaux. Elle se rends compte petit à petit de l’amélioration des soins et la capacité des patients à faire appel à leurs ressources naturelles pour améliorer leur qualité de vie. Elle souhaite l’introduire au sein de l’institut Bergonié. Mais pour que cet outil soit accessible au plus grand nombre, il doit faire ses preuves. Malgré sa conviction du grand bénéfice de l’hypnose pour ses patients il lui est difficile de mener de front son métier d’infirmière tout en accompagnant efficacement les patients afin de faire la preuve de l’intérêt pour eux de la mise en place de cette technique.

    C’est ainsi que Maryne développe le projet hypno AJA, en tant que responsable : elle souhaite permettre aux patients d’accéder à l’hypnose pour diminuer leurs souffrances physiques et psychiques.

    Grâce à son investissement, elle démontre que l’hypnose aide à faire appel aux ressources du patient notamment dans la gestion des douleurs, de différents effets secondaires de la chimiothérapie tels que l’anxiété, la perception corporelle, les nausées, l’acceptation… Elle leur fait également acquérir une autonomie dans cette mobilisation de leurs propres ressources grâce à l’autohypnose ; ainsi cet outil leur est accessible à tout moment, dans n’importe quelles circonstances. Elle aide également les équipes soignantes à mieux appréhender l’accompagnement des familles et des patients dans l’épreuve de la maladie.

    Aujourd’hui, l’hypnose est un outil qui a fait ses preuves mais il faut continuer à promouvoir et entreprendre au quotidien son utilisation pour qu’elle soit présente dans les services de soins.

    Il est donc indispensable d’élargir cette pratique afin qu’elle soit accessible aux patients pour une meilleure qualité de vie, tout en étant accompagnés par des équipes soignantes formées.

    Dans l’idéal, l’hypnose devrait devenir un soin de support à part entière, utilisé en complément des différents traitements médicaux.

    Le patient a accès aux soins et c’est grâce à la mobilisation de financements complémentaires que des projets peuvent voir le jour.

    Elle pourra ainsi non seulement disposer de temps pour collecter tous les résultats afin de faire la preuve du bénéfice apporté par l’hypnose aux patients et donc qu’elle a entièrement sa place au sein d’un grand nombre de services médicaux.

    En conclusion à cet article, on peut citer Yann Duc, psychomotricien qui a intégré l’hypnose à sa pratique professionnelle auprès d’enfants et d’adolescents :

    « Avec l’intégration de l’hypnose à ma pratique, je suis désormais convaincu d’avoir une réelle efficacité face à la douleur. C’est également un allié précieux à transmettre à des parents démunis, pour qu’eux aussi deviennent acteurs du soin de leur enfant »7.

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    1. Brandler R., Grinder J. Patterns of the hypnotic techniques of Milton H. Erickson, Vol 1 , Cuppertino Publications, 1975

    2. Roustang F. Qu’est-ce que l’hypnose ? Les éditions de minuit. 1994

    3. (Marc Picard Destelan et Liliana Fodorean : « La relation thérapeutique » Revue Hypnose et thérapies brèves. Hors-série N°11.Mars 2017. Editions Métawalk)

    4. Antoine Bioy, Institut Français d’Hypnose : https://www.hypnose.fr/hypnose/corants-hypnose-thérapeutique/hypnose-tcc/

    5. Comment l’hypnose agit sur notre cerveau, Faymonville M.E., MaquetP ., Laureys S., Rev. La recherche, 2005

    6. Brain activity and Functional connectivity associated with Hypnosis, H.Jiang, M.P. White and D. Spiegel, Cerebral Cortex, 2016

    7. De la capacité de l’hypnose à adoucir les traces laissées par la douleur. Yann Duc. TRaNSES, la revue de l’hypnose et de la santé. Janvier 2020-Volume 10-p.132-143. Dunod Éditions

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    Pour aller encore plus loin :

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    https://fondsdedotationasi.com/nous-soutenir/

    https://prevoyance-anpf.com/

    *ANPF : Association Nationale de Prévoyance Familiale qui a, en plus de 30 ans, accompagné des personnes dans la gestion de leur complémentaire santé. L’ANPF fonde l’ASI en 2020 pour accroître son engagement social et sociétal.

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  • Burn-out :  comment dépasser le “mal du siècle” ?

    Burn-out : comment dépasser le “mal du siècle” ?

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    Burn-out :

    comment dépasser le « mal du siècle » ? 

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    Le « burn-out » : quèsaco ?

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    Traduit en français par “syndrome d’épuisement professionnel”, le burn-out est défini comme un épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel(1). Ce processus se termine par une dégradation de la santé physique et mentale, jusqu’à l’épuisement total de l’individu. 

    Les symptômes varient selon les cas, les principaux étant : une fatigue générale, de l’anxiété, des troubles du sommeil, de l’irritabilité, une perte de confiance en soi, un manque d’enthousiasme en entreprise et dans la vie personnelle, un isolement, des troubles de l’alimentation et de l’humeur, la prise de médicament, d’alcool ou de drogues, etc. 

    Introduit dans les années 1960/1970, il est aujourd’hui perçu comme le “mal du siècle”, notamment en raison de son augmentation préoccupante. En effet, une étude réalisée en 2022 par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine a relevé que 34% de salariés seraient dans cet état dont 13% de façon sévère(2).

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    L’action collective et individuelle contre le « burn-out »

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » width= »100% » min_height= »182.2px » custom_margin= »7px||||| » custom_padding= »||0px||| » global_colors_info= »{} »]

    Un repérage extérieur d’un état d’épuisement d’un travailleur permet l’accélération de la prise en charge voir l’anticipation du burn-out. 

    S’agissant des salariés, c’est l’une des missions de l’équipe de santé au travail, coordonnée par la médecine du travail, qui veille à leur bien-être. Cette question est aujourd’hui un point clé dans l’organisation des entreprises, en particulier depuis la publication d’études démontrant le lien entre la santé des salariés et la productivité de l’entreprise. Pour exemple, l’Université de Warwick au Royaume-Uni a estimé en 2014 que la productivité d’un salarié heureux dans son entreprise augmenterait de 12%.

    Les services des ressources humaines sont également de plus en plus sensibilisés à la question et peuvent opérer des changements afin d’assurer une meilleure organisation des temps de travail, une nouvelle  disposition du matériel et des lieux ainsi que la révision des modèles de management. Ce peut être, par exemple, en adoptant les missions participatives ou en modulant les conditions du télétravail en favorisant des temps de rencontre/de teambuilding.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.18.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_image src= »https://fondsdedotationasi.com/wp-content/uploads/2024/02/meghan-holmes-bUhnOb4S_zU-unsplash.jpg » title_text= »meghan-holmes-bUhnOb4S_zU-unsplash » _builder_version= »4.24.0″ _module_preset= »default » min_height= »508px » custom_padding= »|||6px|| » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » sticky_enabled= »0″ transform_origin= »99%|100% » transform_scale= »88%|88% »][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » custom_padding= »0px||43px||| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » custom_margin= »-21px||||| » global_colors_info= »{} »]

    La prise de conscience d’un état d’épuisement lié au travail peut venir du salarié lui-même, aidé ou non de son médecin traitant ou du médecin du travail. Ces derniers peuvent prescrire la réalisation d’un bilan somatique et psychologique afin d’avancer vers la première démarche de rétablissement : établir un état des lieux et prendre en considération cette  situation.

    Les entrepreneurs sont aussi fortement touchés par le burn-out en raison des enjeux de leur activité : c’est une population à risque qui doit être vigilante à bien développer son réseau d’entraide.

    Quelque soit le travailleur, si les techniques de précaution personnelle (activités extérieures, alimentation, médecine douce, etc) sinon organisationnelles ne sont pas envisageables sinon suffisantes pour « compenser » les diverses pressions, une thérapie peut être préconisée selon les symptômes et conséquences ressenties. Cela peut permettre d’éviter d’entrer dans une potentielle crise d’anxiété,  identitaire et parfois d’isolement. 

    Une étape  importante du renforcement sinon reconstruction est la clarification des objectifs professionnels et la remise en question de l’organisation au travail. On recommande parfois aux salariés ou entrepreneurs pluriactifs d’utiliser la méthode de listes adaptées de tâches à réaliser, de programmer des objectifs précis et surtout réalisables ; également d’apprendre à reconnaître les situations anxiogènes ou irréalisables. Enfin, la mise en place de techniques de détente et de relaxation au quotidien est un réel atout pour envisager une reprise de l’activité. 

    D’ailleurs, pour les salariés, un  accompagnement du retour au travail est recommandé, avec l’aide de la médecine du travail, de l’employeur, des instances de représentation du personnel et du salarié, mais aussi du tissu associatif. 

    La pandémie COVID-19 et les confinements y associés  ont remis en perspective les relations entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Cette configuration inédite dans l’histoire de nos sociétés contemporaines à haute intégration technologique a mis en lumière un certain besoin de repenser son rapport aux temps de vie et donc le rythme de travail. Identifier la « work/life balance » afin de trouver un équilibre entre les phases de vie professionnelle/ personnelle/ familiale/ sociale. Les travailleurs ont particulièrement mesuré l’importance de leur bien-être physique et mental et de leurs priorités.

    Un rapport de l’entreprise EPOS(3) au sujet de l’avenir du travail et des tendances émergentes, relève que moins de 43% des travailleurs sont satisfaits de leurs conditions de travail et que 30% souhaitent changer de carrière pour améliorer leur bonheur général. 

    Ce n’est qu’une étude parmi d’autres qui soulignent la recherche actuelle d’équilibre.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » background_color= »#098f62″ min_height= »93.2px » custom_padding= »||8px|47px|| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » global_colors_info= »{} »]

    Et le droit dans tout ça ?

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » width= »95% » custom_margin= »7px||||| » global_colors_info= »{} »]

    Si l’on s’intéresse ici exclusivement aux salariés, le droit du travail assure une protection via l’obligation générale de sécurité (L 4121-1 du Code du travail) qui pèse sur l’employeur. Cette obligation implique la protection de la santé physique et mentale des salariés par l’accomplissement d’un certain nombre d’obligations énumérées par l’article L 4121-2 du Code du travail, reposant surs trois principes : organiser des actions de prévention des risques professionnels, informer et former à la santé au travail et enfin mettre en place une organisation et des moyens adaptés. Un bon dialogue social est largement préconisé, particulièrement avec les services de prévention et santé au travail (obligatoirement mis en place par l’employeur), avec le Comité social et économique ou la Commission santé sécurité et conditions de travail.

    Malgré l’augmentation préoccupante du nombre de cas, l’épuisement professionnel n’est toujours pas officiellement reconnu en tant que tel comme une maladie professionnelle par l’assurance maladie (proposition de loi en 2018 rejetée).

    Aujourd’hui il reste donc englobé dans l’ensemble des risques psychosociaux (RPS) causés par les conditions d’emploi et l’organisation du travail, ayant des conséquences sur la santé physique et mentale des salariés. Schématiquement, il serait la conséquence ultime des RPS.

    Il suppose donc, comme tout autre RPS, la démonstration apportée par le salarié d’un lien de causalité direct entre la pathologie et le travail du salarié ainsi que l’existence d’une incapacité au travail d’au moins 25%. On ne peut qu’espérer une évolution de la législation française sur ce point. Dans cette attente, les mécanismes de solidarité intergénérationnelle et inter-organisationnelle (notamment avec le canal associatif) doivent se mettre en place. Ils permettront de développer de véritables réseaux d’entraide afin de prévenir toutes situations de burn out puis d’accompagner lorsqu’un tel mal s’est installé. La fragilité est parfois là où on ne l’attend pas : une vigilance collective est requise, elle repose sur notre empathie.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » custom_padding= »59px||35px||| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » global_colors_info= »{} »]

    En définitive,

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » custom_margin= »7px||||| » global_colors_info= »{} »]

    Le burn-out est actuellement au cœur des débats en entreprise en raison de son développement et de ses coûts induits pour la société. Les récentes découvertes portant sur la corrélation entre le bonheur au travail et la productivité, notamment avec des recherches approfondies en neurosciences, alimentent le débat et peuvent permettre de dessiner des solutions (par exemple, des cultures managériales nouvelles, des techniques de distanciation avec les technologies). Accompagner cette transition technologique en accélération (internet, digitalisation des relations, IA, etc.) et son acceptabilité par nos corps et esprits humains est l’un des défis de la décennie à venir.

    Il faudra du temps pour que toutes les entreprises intègrent ces critères (on parle de RSE de plus en plus – quels effets en pratique pour le quotidien des concernés?) quasi “naturellement”, mais également pour que la législation accompagne au mieux les plus fragilisés.

    Avant cela, nous avons tous les moyens pour travailler des réseaux d’entraide afin de soutenir ces professionnels et leur permettre de dépasser leurs horizons professionnels pour deviser au-delà.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.18.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.18.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » text_font_size= »13px » text_line_height= »0.9em » custom_margin= »7px||||| » global_colors_info= »{} »]

    1. Schaufeli WB and Greenglass ER. Introduction to special issue on burnout and health. Psychol Health 2001 ;16(5):501-10

    2. Chiffres relevés par la fondation pour la recherche médicale, à consulter pour plus d’informations sur https://www.frm.org/recherches-maladies-neurologiques/burn-out/focus-burn-out

    3. https://www.eposaudio.com/contentassets/5e2bf080914f4b359a7ff4ed744fa324/epos-the-workplace-of-the-future.pdf

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »21px||5px||| » global_colors_info= »{} »]

    Pour aller encore plus loin :

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » custom_margin= »7px||||| » global_colors_info= »{} »]

    https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/Exe_Burnout_21-05-2015_version_internet.pdf

    Nous soutenir

    https://prevoyance-anpf.com/

    *ANPF : Association Nationale de Prévoyance Familiale qui a, en plus de 30 ans, accompagné des personnes dans la gestion de leur complémentaire santé. L’ANPF fonde l’ASI en 2020 pour accroître son engagement social et sociétal.

    [/et_pb_text][et_pb_button button_url= »https://fondsdedotationasi.com/blog/ » button_text= »Retour à la bibliothèque » button_alignment= »center » _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » custom_button= »on » button_text_size= »18px » button_text_color= »#FFFFFF » button_bg_color= »#5998C5″ button_border_width= »6px » button_border_color= »#5998C5″ button_border_radius= »4px » button_letter_spacing= »1px » animation_style= »slide » animation_direction= »bottom » animation_intensity_slide= »30% » animation_starting_opacity= »20% » global_colors_info= »{} »][/et_pb_button][et_pb_image src= »https://fondsdedotationasi.com/wp-content/uploads/2023/05/cropped-boucle-ASI@2x-1-1.png » title_text= »cropped-boucle-ASI@2x-1-1.png » align= »center » _builder_version= »4.18.0″ _module_preset= »default » width= »10% » width_tablet= »26% » width_phone= »20% » width_last_edited= »on|phone » global_colors_info= »{} »][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

  • L’alimentation de la future maman : grande oubliée des programmes de santé publique ?

    L’alimentation de la future maman : grande oubliée des programmes de santé publique ?

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    ÉCLAIRONS LA SANTÉ MATERNELLE ! 🌱

    Au Fonds de Dotation ASI, nous portons un engagement fort pour la santé des générations futures.

    Découvrez cet article percutant sur la nutrition des femmes enceintes, écrit par Clélia Bianchi, Docteure en nutrition, diététicienne et présidente de l’association Alim’Mater.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » min_height= »88.2px » custom_padding= »||0px||| » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » sticky_enabled= »0″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » hover_enabled= »0″ global_colors_info= »{} » sticky_enabled= »0″]

    L’alimentation de la future maman :

    grande oubliée des programmes de santé publique ?

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    La période des « 1000 premiers jours », allant de la conception aux deux ans de l’enfant, est déterminante pour son développement et la santé de l’adulte qu’il deviendra. L’alimentation de la maman pendant la grossesse et potentiellement l’allaitement en est une composante avérée et non-négligeable. Pourtant, cette thématique reste trop peu adressée pour les futures et jeunes mamans, soit l’équivalent des « 450 premiers jours »… Pendant cette période, la prévention est pourtant un levier majeur pour la santé de la mère, de l’enfant et de la famille.

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » global_colors_info= »{} »]

    Une période où les besoins nutritionnels sont accrus mais pas toujours satisfaits…

    [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » min_height= »190px » custom_margin= »7px||||| » global_colors_info= »{} »]

    La grossesse et l’allaitement s’accompagnent d’une augmentation des besoins nutritionnels afin de permettre un développement adéquat du fœtus puis de l’enfant tout en maintenant la bonne santé de la mère1. Cependant, dans les pays développés où l’alimentation est, le plus souvent, riche en énergie, graisses et sucres et pauvre en vitamines et minéraux, l’alimentation des femmes enceintes et allaitantes est marquée par les mêmes tendances2,3. En France, les données existantes sur la nutrition des femmes pendant ces périodes font état d’apports inadéquats en de nombreux nutriments essentiels pour la santé de la mère et de l’enfant (notamment oméga 34,5, fibres, folates, vitamine D et iode6,7).

      [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » width= »85% » width_tablet= »85% » width_phone= »100% » width_last_edited= »on|phone » module_alignment= »center » min_height= »987px » custom_padding= »10px||8px||| » da_disable_devices= »off|off|off » global_colors_info= »{} » da_is_popup= »off » da_exit_intent= »off » da_has_close= »on » da_alt_close= »off » da_dark_close= »off » da_not_modal= »on » da_is_singular= »off » da_with_loader= »off » da_has_shadow= »on »][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.18.0″ _module_preset= »default » min_height= »465.4px » custom_margin= »-23px|auto||auto|| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » global_colors_info= »{} »]

      … ce qui a des impacts majeurs sur la santé de la mère et de l’enfant

      [/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_font= »|300||||||| » width= »100% » min_height= »182.2px » custom_margin= »7px||||| » custom_padding= »||0px||| » global_colors_info= »{} »]

      Selon le concept des origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD), l’environnement maternel, comprenant l’alimentation, a un impact majeur sur le déroulement de la grossesse, mais aussi sur la santé de la mère et celle de l’embryon, du fœtus, et de l’enfant dans sa vie future8. Une alimentation peu qualitative pendant la grossesse et l’allaitement, caractérisée notamment par une consommation faible de fruits et légumes, produits céréaliers complets, fruits à coques et poisson, et élevée de produits très transformés, gras et sucrés, augmente notamment le risque de diabète gestationnel, de dépression post-partum, de poids de naissance inadéquat (trop faible ou trop élevé), de moindre développement cognitif et d’obésité infantile9. De plus, l’exposition alimentaire aux perturbateurs endocriniens tels que les pesticides, les polluants organiques persistants ou les additifs ne fait qu’accroître ces risques pour la mère 11 et l’enfant10.

      La prévalence de ces problèmes de santé périnatale est forte en France : une femme enceinte sur six développe un diabète gestationnel, un bébé sur sept naît avec un poids de naissance inadéquat12 et un enfant sur trois, âgé de 2 à 7 ans, est en surpoids ou obèse13

      [/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.18.0″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_image src= »https://fondsdedotationasi.com/wp-content/uploads/2023/11/devon-divine-adP0SsdMtMA-unsplash-1-scaled.jpg » title_text= »devon-divine-adP0SsdMtMA-unsplash (1) » _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » min_height= »605px » global_colors_info= »{} »][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » background_color= »#098f62″ min_height= »93.2px » custom_padding= »||8px|47px|| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » global_colors_info= »{} »]

      L’alimentation de la future et jeune maman n’est pas épargnée par les inégalités sociales de santé

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      La relation entre inégalités sociales de santé et nutrition est largement décrite en France14 et n’épargne pas les femmes enceintes et allaitantes15,16. Le moindre coût et la plus forte disponibilité de produits très transformés de faible qualité nutritionnelle et/ou de fort impact environnemental expliquent en partie la plus forte prévalence du surpoids et de l’obésité au sein des catégories socio-professionnelles les moins favorisées. Le suivi de grossesse classique ne prévoyant pas d’actions de prévention à l’alimentation, les futures et jeunes mamans les moins favorisées, étant moins informées ou n’ayant pas les moyens de consulter une diététicienne, ne sont pas accompagnées vers une alimentation plus saine et plus durable, favorable à leur santé et celle de leur enfant.

      Les recommandations alimentaires du Programme National Nutrition Santé constituent un idéal, mais les contraintes de budget et de temps rendent difficiles leur mise en œuvre dans leur intégralité. A l’heure actuelle, en France, la consommation unique de produits issus de l’agriculture biologique, de céréales complètes, de fruits à coques ne peut se faire à budget constant.

      [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » custom_padding= »80px||80px||| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.23″ _module_preset= »default » text_line_height= »1em » header_2_font= »|||on||||| » header_2_text_color= »#EF8354″ header_2_font_size= »28px » custom_margin= »0px||0px||false|false » global_colors_info= »{} »]

      Des futures et jeunes mamans en demande d’informations fiables et positives sur l’alimentation

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      En France, les futures mamans se sentent culpabilisées et perçoivent des tensions vis-à-vis de l’alimentation, qui sont engendrées par trois causes identifiées comme difficilement contrôlables : les restrictions alimentaires, les troubles digestifs et la prise de poids. Elles recherchent des solutions pour reprendre le contrôle sur leur alimentation par l’adoption de pratiques alimentaires plus saines qui leur permettent à la fois de mieux gérer leur prise de poids et de contribuer positivement à leur motivation principale : leur bien-être et celui de leur enfant. Cependant, les informations conflictuelles qu’elles obtiennent auprès de différentes sources créent une cacophonie qui limite l’adoption d’une alimentation plus saine. Lorsqu’elles ont connaissance des recommandations alimentaires, elles mentionnent que les contraintes budgétaires et le manque de temps ajoutent un frein quotidien à leur suivi. Ainsi, les femmes enceintes souhaiteraient ainsi bénéficier de conseils alimentaires positifs, faciles à comprendre, adaptés à leur contraintes de temps et de budget, et provenant d’une source crédible pour les accompagner sur l’alimentation dès leur grossesse17.

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      Des bénéfices pour la santé et une demande des professionnels de santé et des futures mamans : la naissance du programme « 9 mois à croquer » de l’association Alim’Mater

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      L’association pour l’alimentation maternelle (Alim’Mater) a pour mission d’agir en faveur d’une alimentation plus saine et plus durable de CHAQUE future et jeune maman et de son entourage proche, pour contribuer à une santé durable au sein des familles. Nous sommes convaincus qu’agir pour l’alimentation dès le premier des 1 000 premiers jours est essentiel à l’épanouissement et à la santé de l’enfant, de la mère et de la famille entière.

      Pour ce faire, Alim’Mater a réuni des professionnels de santé de la maternité et de la nutrition afin de co-construire le programme de prévention, 9 mois à croquer, en s’appuyant sur les besoins exprimés des femmes enceintes. Il vise à sensibiliser les futures mamans aux bienfaits de l’alimentation saine et durable et à les accompagner progressivement dans la mise en place de changements dans leur alimentation en prenant en compte leurs habitudes, leurs contraintes de temps et de budget. 9 mois à croquer s’appuie sur l’utilisation d’outils digitaux pour aller vers CHAQUE future maman sans augmenter la fréquence de ses rendez-vous médicaux. En appliquant le principe d’universalisme proportionné, le programme est gratuit et accessible à toutes, tout en ciblant plus spécifiquement les plus précaires.

      9 mois à croquer comprend, un atelier animé par une diététicienne et/ou une sage-femme abordant l’alimentation saine et durable de manière ludique, et une application mobile permettant aux futures mamans d’avoir accès à des conseils alimentaires personnalisés, à des recettes, et à des astuces. Les conseils sont proposés progressivement afin de permettre à chacune de les intégrer à son alimentation, sans être submergée d’informations.

      Après une première phase pilote en région PACA, le programme se déploiera à partir de 2024.

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      La prévention pour l’alimentation ne doit pas être négligée pendant la grossesse et le post-partum. A l’échelle de la famille, elle contribue à une meilleure santé globale. A l’échelle de la population, elle constitue également une économie pour le système de soins. A court terme, chaque euro investi permettrait une économie en matière de soins pendant la grossesse et à l’accouchement de 4,75 euros19. En connaissant les effets bénéfiques sur la santé à long terme, les économies seraient encore plus conséquentes.

      Ensemble, faisons de l’alimentation des futures mamans un levier pour leur santé et celle de leurs enfants, et non une source de culpabilité…

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      1. King, J. C. Physiology of pregnancy and nutrient metabolism. Am. J. Clin. Nutr. 71, 1218S–25S (2000).

      2. Blumfield, M. L., Hure, A. J., Macdonald-Wicks, L., Smith, R. & Collins, C. E. Systematic review and meta-analysis of energy and macronutrient intakes during pregnancy in developed countries. Nutr. Rev. 70, 322–336 (2012).

      3. Blumfield, M. L., Hure, A. J., Macdonald-Wicks, L., Smith, R. & Collins, C. E. A systematic review and meta-analysis of micronutrient intakes during pregnancy in developed countries. Nutr. Rev. 71, 118–132 (2013).

      4. Bianchi, C. M. Élaboration et évaluation d’une méthode de conseils alimentaires personnalisés et pas-à-pas visant à améliorer l’adéquation nutritionnelle des régimes de femmes enceintes en France. (Université Paris-Saclay (ComUE), 2017).

      5. Bernard, J. Y. et al. The dietary n6:n3 fatty acid ratio during pregnancy is inversely associated with child neurodevelopment in the EDEN mother-child cohort. J. Nutr. 143, 1481–1488 (2013).

      6. Pouchieu, C. et al. Socioeconomic, Lifestyle and Dietary Factors Associated with Dietary Supplement Use during Pregnancy. PLoS ONE 8, e70733 (2013).

      7. Bianchi, C. M. et al. Computer-based tailored dietary counselling improves the nutrient adequacy of the diet of French pregnant women: a randomised controlled trial. Br. J. Nutr. 123, 220–231 (2020).

      8. Barker, D. J. P. The developmental origins of adult disease. Eur. J. Epidemiol. 18, 733–736 (2003).

      9. Marshall, N. E. et al. The importance of nutrition in pregnancy and lactation: lifelong consequences. Am. J. Obstet. Gynecol. 226, 607–632 (2022).

      10. Enderle, I. et al. Prenatal exposure to pesticides and risk of preeclampsia among pregnant women: Results from the ELFE cohort. Environ. Res. 197, 111048 (2021).

      11. Blaauwendraad, S. M. et al. Fetal Organophosphate Pesticide Exposure and Child Adiposity Measures at 10 Years of Age in the General Dutch Population. Environ. Health Perspect. 131, 87014 (2023).

      12. INSERM. Enquête Nationale Périnatale – Rapport 2021. https://www.xn--epop-inserm-ebb.fr/wp-content/uploads/2022/10/ENP2021_Rapport_Octobre2022.pdf (2022).

      13. Odoxa, Ligue contre l’Obésité, Sciences Po – Chaire Santé, & Obépi-Roche. Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l’obésité pour la Ligue contre l’Obésité. https://csohn.chu-rouen.fr/wp-content/uploads/sites/44/2021/09/Resultats-Obepi-Roche-2020-enque%CC%82te-e%CC%81pide%CC%81miologique-sur-le-surpoids-et-lobe%CC%81site.pdf (2021).

      14. Darmon, N. Inégalités sociales de santé et nutrition. in L’Alimentation à découvert np (CNRS Editions, 2015).

      15. Camier, A. et al. Social Inequalities in Prenatal Folic Acid Supplementation: Results from the ELFE Cohort. Nutrients 11, 1108 (2019).

      16. Kadawathagedara, M. et al. Diet during pregnancy: Influence of social characteristics and migration in the ELFE cohort. Matern. Child. Nutr. 17, e13140 (2021).

      17. Bianchi, C. M. et al. Concerns, attitudes, beliefs and information seeking practices with respect to nutrition-related issues: a qualitative study in French pregnant women. BMC Pregnancy Childbirth 16, 306 (2016).

      18. Muktabhant, B., Lawrie, T. A., Lumbiganon, P. & Laopaiboon, M. Diet or exercise, or both, for preventing excessive weight gain in pregnancy. Cochrane Database Syst. Rev. CD007145 (2015) doi:10.1002/14651858.CD007145.pub3.

      19. Lloyd, M., Teede, H., Bailey, C., Callander, E. & Ademi, Z. Projected Return on Investment From Implementation of a Lifestyle Intervention to Reduce Adverse Pregnancy Outcomes. JAMA Netw. Open 5, e2230683 (2022).

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      Pour aller encore plus loin :

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      https://www.alim-mater.fr/

      Nous soutenir

      https://prevoyance-anpf.com/

      *ANPF : Association Nationale de Prévoyance Familiale qui a, en plus de 30 ans, accompagné des personnes dans la gestion de leur complémentaire santé. L’ANPF fonde l’ASI en 2020 pour accroître son engagement social et sociétal.

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